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entrées en 2025
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professionnel·les accrédité·es en 2025

Aujourd’hui

Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand est aujourd’hui la plus importante manifestation cinématographique mondiale consacrée au court métrage. En termes d’audience et de présence professionnelle, c’est le deuxième festival de cinéma en France après Cannes. Il est au cœur de nombreuses activités et missions menées toute l’année depuis La Jetée par le collectif Sauve qui peut le court métrage. L’association loi 1901 emploie 21 permanent·es, tou·tes basé·es en Auvergne, où toute une dynamique s’est créée autour de l’image.

L’édition 2025 a enregistré un record d’audience avec plus de 173 000 entrées et accueilli plus de 4 100 professionnel·les.

2004

Création de l’Atelier, école éphémère de cinéma, en collaboration avec l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. Cette structure accueille plusieurs écoles formant aux métiers de l’image, du lundi au vendredi dans le cadre du festival.

Véritable lieu de transmission, les étudiant·es des différentes écoles sont invité·es à présenter leurs créations et leurs savoir-faire en direction des visiteur·ses, et plus particulièrement des élèves, privilégiant surtout les instants de partage et de découverte. Entre 2016 et 2019, l’Atelier déménage à l’École supérieure de commerce de Clermont-Ferrand puis prend ses quartiers au centre Blaise-Pascal et comptabilise plus de 2 000 visiteur·ses pour une quinzaine de structures.

Mai 2000

L’association entre dans ses nouveaux locaux. Au cœur de Clermont-Ferrand, La Jetée, en hommage au film de Chris Marker, abrite les bureaux de Sauve qui peut le court métrage, la Commission du Film Auvergne et un centre de documentation unique au monde par son fonds consacré au court métrage.

1995

Ce sont 100 000 spectateur·rices qui viennent assister au festival pour y célébrer un siècle de cinéma, lors d’une édition qui démontre, une fois de plus, la vitalité et la créativité de générations de cinéastes.

1986

Devant l’intérêt sans cesse grandissant des professionnel·les pour la manifestation, le premier Marché du Film Court est organisé, avec le soutien des partenaires institutionnels historiques, auxquels viendra se rajouter l’Union Européenne. Cette volonté d’inscrire le court métrage dans le secteur économique n’a fait que se confirmer par la suite, puisque le nombre de télévisions nationales et internationales (principaux acheteurs), de festivals nationaux et internationaux venus faire leur sélection au Marché du Film Court de Clermont-Ferrand, et de différents organismes s’intéressant au court métrage n’ont cessé depuis d’augmenter.

1982

La manifestation devient donc compétitive. À côté de cette compétition nationale, des programmes de courts métrages internationaux sont présentés au public ; ils regroupent des films autour d’un thème, d’un genre, d’un pays, ou encore sous la forme d’hommages à de grandes figures du court métrage. L’organisation repose alors surtout sur la passion des bénévoles.

Février 1982 : le premier jury du festival (Gilles Colpart, Dominique Laffin, Lam Lê, Catherine Almeras, Myriam Mézières, Rémi Laurent, Jean-Pierre Fontana)

Horizon 2029

Le festival international du court métrage de Clermont-Ferrand nécessite désormais un outil de travail à la hauteur de sa réputation. Ce sera chose faite en 2029, pour les 50 ans de l’événement, avec l’ouverture de la Cité du Court qui fera de Clermont-Ferrand la capitale du cinéma, avec le soutien de ses partenaires.

Cette cité de 2000 m² se concrétisera physiquement avec une salle de projection rénovée, un centre de documentation plus grand pour le public, de nouveaux espaces de médiation et de travail pensés pour l’éducation aux images et les formations professionnelles, un plateau de tournage à vocation pédagogique et d’expérimentation pour les cinéastes, des bureaux plus spacieux pour l’équipe organisatrice et enfin un café pour que tou·tes puissent se croiser dans une atmosphère conviviale.

Début des travaux : premier trimestre 2027.

2008

Après avoir vu passer plus de deux millions de spectateur·rices, des milliers de films, des centaines de cinéastes, onze ministres de la culture, huit directeur·rices du Centre national du cinéma et de l’image animée, le festival international du court métrage de Clermont-Ferrand fête ses 30 ans avec un enthousiasme sans égal pour le film court.

2002

Du nouveau, du labo. Avec l’arrivée du numérique, le festival s’ouvre à la vidéo. L’introduction d’une nouvelle compétition dédiée à la création numérique marque une première étape dans ce sens. Très vite, ce critère du format d’origine sera abandonné. Toutes les compétitions s’ouvriront aux formats vidéo professionnels. Et les 5 nouveaux programmes proposés au public clermontois pour y découvrir des œuvres combinant les genres, les techniques et les disciplines artistiques, deviendront la compétition labo. Une compétition désormais connue et appréciée des festivalier·es et qui a fait des émules dans bien des festivals internationaux.

1997

La Commission du Film Auvergne voit le jour. Partie intégrante de Sauve qui peut le court métrage, elle offre un service gratuit pour tout type de production désireuse de tourner dans la région, afin de faciliter le travail de l’équipe de tournage et de mettre en valeur le patrimoine, les services et les professionnel·les locaux·ales. Pendant près 30 ans, la CFA offrira ses services à de nombreux tournages, aussi bien de courts et longs métrages que de téléfilms ou de (web) séries avant d’être officiellement supprimée, en 2024.

1988

Le festival passe un nouveau palier. En effet, conjointement à la compétition nationale qui célèbre son 10e anniversaire, a lieu le premier festival international, qui contribuera à faire de Clermont-Ferrand le grand rendez-vous mondial du court métrage. En 1989, le festival attire quelque 28 000 spectateur·rices.

Une partie du jury 1987 en compagnie des permanents : Jean Vautrin, Dominique Pinon, Georges Bollon, Jacques Curtil et Antoine Lopez

Début 1985

Une équipe de quatre permanents s’installe dans un petit local qui servira de bureau et de salle de projection pour les visionnements des films par l’équipe.

Au cours de ces années, le nombre de spectateur·rices croît de façon régulière. Les soutiens financiers devenant plus importants, l’ampleur de la manifestation nécessitant plus de personnes, l’équipe organisatrice continue de s’étoffer et emménage dans des bureaux plus spacieux, le premier local étant transformé en local purement technique.

4 août 1981

Naissance de l’association Sauve qui peut le court métrage, née de la nécessité de mettre en place une manifestation importante axée sur le court métrage.

En 1979-80-81, des semaines du court métrage sont organisées par des membres du Cercle Cinématographique Universitaire de Clermont-Ferrand (CCUC) avec les moyens peu importants dont celui-ci dispose. Celles-ci prennent un développement tout à fait exceptionnel, tant par le succès public que par la demande de nombreux·ses professionnel·les.

Un petit groupe d’étudiants du CCUC décide alors de créer une nouvelle association, Sauve qui peut le court métrage, dans le but de transformer ces semaines en authentique festival. Très rapidement, cette association obtient les soutiens de la Ville de Clermont-Ferrand, du Département du Puy-de-Dôme, de la Région Auvergne, des ministère de la Culture, Jeunesse et Sports, des Affaires Étrangères, de l’Éducation Nationale, du Centre national de la cinématographie et de l’image animée, et de la Direction régionale des affaires culturelles.